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Caen mordait dans le match immédiatement par l'intermédiaire de Nangis. Le petit attaquant esseulé sur le coté droit glissait alors qu'il était en position idéale. (5') Dans la foulée, c'est Bazile qui à la suite de ses dribbles centrait parfaitement le ballon pour Duhamel qui reprenait mais Choplin était sur la trajectoire et freinait le ballon. (6')

Malherbe maitrisait outrageusement les débats et c'est pourtant Metz qui ouvrait le score. Sur sa première offensive, Malouda débordait sur la gauche et voyait son centre ajusté impeccablement repris par Maiga tandis que Vercoutre passait au travers.

Metz 1 - 0 Caen (10')

Le score était ouvert mais la physionomie elle ne changeait pas. Sur un débordement d'Imorou, Nangis ,encore seul, reprenait le cuir mais la frappe de l'attaquant Malherbiste finissait hors cadre. (14') Metz subissait mais ses offensives faisaient toujours aussi mal. Sur la seconde d'entre elles, Kashi frappait en force alors qu'il était à 20 mètres. Le ballon fracassait la barre transversale de Vercoutre avant de revenir sur lui. On était tout proche du deuxième but ! (21')

Sur un coup franc du très remuant Bazile, du reste encore très convainquant hier, Nangis reprenait le cuir qui était mal dégagé par Choplin. Son tir était cette fois cadré mais finissait dans les gants de Carasso (35')
King se blessant hélas sur cette action de jeu, il cédait sa place à Yahia dont c'était le premier match de L1 cette année sous ses nouvelles couleurs.

Au retour des vestiaires, Caen repartait avec les mêmes bonnes intentions mais Metz était décidément plus tranchant. A la suite d'un déboulé magnifique de Lejeune, Maiga sautait plus haut que tout le monde et envoyait le ballon à quelques centimètres du but de Vercoutre qui n'avait pas esquissé le moindre geste. (48')

A peine une minute plus tard, Lejeune transperçait une défense caennaise apathique pour servir dans l'intervalle ce diable de Maiga qui du pointu crucifiait Vercoutre !

Metz 2 - 0 Caen (49')

Malherbe qui n'avait jamais levé le pied jusque là allait alors revenir dans la partie de manière assez logique. La possession de balle étant toujours en leur faveur, Caen essayait de trouver la faille dans la défense Grenat mais Méténire attirait tous
les ballons. Impuissant jusqu'alors, Caen trouvait finalement la solution sur coup - franc. Calvé convertissait parfaitement l'offrande qui lui était faite.

Metz 2 - 1 Caen (66')

Caen était incisif et égalisait logiquement peu de temps après. A la suite d'une remise en jeu rapide, Raspentino qui avait remplacé Nangis centrait parfaitement dans la surface de réparation Messine et trouvait la tête puissante et placée de Koita, li aussi
remplaçant au coup d'envoi !

Metz 2 - 2 Caen (83')

Méritants, on se dit que justice est faite et que Caen va glaner un bon point et terre Lorraine. Les hommes de Garande géraient la partie et ceux de Cartier ne parvenaient plus à créer le danger. Pour une raison que nul n'explique, Caen se mettait soudainement à reculer et donc en situation défensive. Sur un long ballon Messin, Yahia qui était dans sa surface de réparation protégeait malhabilement le cuir et le laissait filer jusqu'à Vercoutre. Le gardien normand semblait trop loin du ballon pour s'en emparer sereinement. L'attaquant qui faisait face à Yahia contournait alors ce dernier qui n'avait pas d'autre solution que de faire faute ! ENCORE UN PENALTY. Vous connaissez la chanson, un Pénalty étant cette année synonyme de But, Caen s'inclinait donc encore dans les derniers instants de la partie. Par la même occasion Mr Rainville sort le carton rouge pour Yahia .

Metz 3 - 2 Caen (91')

Loin d'êtres ridicules et même sans doute meilleurs que Metz la plupart du match, Caen est de nouveau battu. Un sentiment d'échec étant dans toutes les têtes, Garande doit mobiliser ses troupes pour la réception de Nantes la semaine prochaine. Il peut arriver à n'importe quelle équipe d'être rejointe ou battue dans une fin de match, mais quand cela arrive toutes les semaines, le problème ne vient plus d'autre part que du mental. La preuve en est que Garande lâchait à un journaliste venu à sa rencontre obtenir son compte rendu : "Les mecs ont peur, paniquent trop, on n'et pas assez forts dans nos têtes".