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Une cellule de recrutement plutôt performante

Depuis plusieurs saisons, les recruteurs normands ont fait des merveilles. Après l'arrivée de Cavéglia (2011), puis Gravelaine (2014), Caen a pu attirer des joueurs à potentiel intéressant, lesquels ont donné entière satisfaction. On peut ainsi citer Mathieu Duhamel (Metz, 2012), Dennis Appiah (Monaco, 2013) et N'Golo Kanté (Boulogne Sur Mer, 2013) tous trois artisans majeurs de la remontée à l'issue de l'exercice 2013-2014. Récemment Imorou, Da Silva, Bazile, alors inconnus, Privat, Delort ensuite ; auteurs de saisons remarquées, avec à la clé une belle place de 7ème de Ligue 1 en 2016 ! Même l'utilisation du mercato hivernal jusqu'alors peu en réussite a pu donner satisfaction : Bénézet, Sala.

En conclusion, peu de gros ratés ces dernières années, si l'on excepte le fantomatique et onéreux Pierre-Alain Frau en 2011.


En 2016 : patatra

Vint alors l'été dernier, où l'effectif construit a été annoncé comme le plus fort de ces dernières années ! Des postes doublés, de l'expérience, des joueurs à mentalité exemplaire. Les critères sont effectivement remplis, mais il a cruellement manqué au Stade Malherbe l'essentiel : du talent !

Nos "vieux" roublard en ont certes, mais quand les jambes ne suivent plus, l'anticipation n'est pas suffisante, les courses ne sont plus aussi franches, la fatigue prématurée fait perdre en lucidité et en précision, etc. La conséquence directe est que les copains, plus jeunes ou en condition physique adaptée aux joutes de L1, doivent compenser. Ça a marché une saison avec l'énorme abattage des Delort, Appiah, Bazile, Seube, ou encore Delaplace, Nangis. Mais pas deux...

Si on ajoute un changement de type de jeu, passant d'un bloc bas avec de la verticalité à la récupération, à un fond de jeu avec plus de possession pour atteindre notre attaquant de surface, cela fait beaucoup d'une saison sur l'autre. D'autant plus que la qualité technique générale de l'effectif à disposition est trop peu suffisante et en cruel manque de constance pour pouvoir assimiler ce nouveau schéma de jeu. Peu de joueurs ont les capacités d'élimination, à part Karamoh en instance de départ. Peu de joueurs ont les aptitudes physiques suffisantes pour sortir vainqueur de la majorité des duels rugueux, à part Bessat, Da Silva, Guilbert.


Quel avenir ?

Nul doute que le Stade Malherbe va subir de nombreuses mutations dans les mois à venir. La priorité de maintenir le club en Ligue 1 a été obtenue sur le fil. L'ensemble des joueurs doit en être félicité, car malgré les difficultés, ils ont su rester solidaires et mobilisés.

La cellule de recrutement va devoir cravacher dur pour rattraper le temps perdu lié à l'incertitude de la fin de saison et surtout pour éviter les nombreuses erreurs de casting essuyées l'été dernier...


Dans tous les cas, nous supporters, sommes impatients de connaître les contours de l'effectif 2017-2018 !