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Patrice GARANDE : « Le fait de gagner était important. On avait loupé notre match contre Lille au niveau du résultat et compte tenu des échéances de janvier, on était venu ici pour faire quelque chose. Le fait de ramener une victoire est intéressant et ça me parait assez mérité même si le match a basculé sur un fait de jeu. Sur le penalty, je n'ai pas vu l'action, je n'ai pas discuté avec Ivan (Santini). Dans l'attitude, on savait qu'à Bordeaux, malgré la victoire à Troyes, tout n'était pas réglé, que cette équipe doutait, on a connu des situations comme ça.

On avait la volonté d'être très compact, de ne pas les laisser jouer et leur faire mal avec le ballon. J'avais dit aux joueurs que le match se gagnerait au milieu, c'est pour cela que l'on a changé de système avec un milieu à trois. Je suis satisfait du comportement, de la qualité, de la prestation et de la solidité défensive, avec de la solidarité et pas mal de qualités sur ce plan-là. Tout n'est pas parfait mais c'est tellement important de faire un match comme ça, de revenir avec la victoire et d'avoir 27 points. »

Jocelyn GOURVENEC : « C'est le scénario de la fin qui est improbable. Ce n'est pas la première fois que ça arrive depuis plusieurs semaines. cette fois c'est encore dans un autre registre. C'était un match difficile, fermé. On n'a pas réussi à emballer le match. On voulait démarrer fort, on n'y est pas parvenu. On a eu des situations pour ouvrir le score, on a été maladroit. Même si je trouve qu'on a plutôt bien défendu, on a été trop laborieux dans l'utilisation du ballon. Je suis embêté, car on n'arrive pas à enchaîner. »

Jérémy TOULALAN : « Il n'y a pas grand-chose qui nous sourit. On ne peut pas faire grand-chose sur le pénalty. J'ai discuté avec l'arbitre après le match, il sait qu'il s'est trompé, c'est ce que je le lui dis sur le terrain mais (le reconnaitre) après c'est trop tard. Ces derniers temps, je sais que ce n'est pas une excuse, mais à force que cela se répète, cela parait compliqué. Avec le but à la 87e, le match, il est mort. Cela nous fait mal car on voulait enchaîner, faire une série et c'est toujours difficile dans la situation où on est de perdre à domicile.

Caen n'a pas eu énormément d'occasions. Ils sont comme nous, je pense qu'on en a eu plus qu'eux mais on était moins proches les uns des autres que contre Troyes. Maintenant, cela va être dur jusqu'à la fin, il nous reste 17 matches, cela va être 17 matches au couteau où il va falloir se battre pour pas descendre. Il va falloir s'arracher jusqu'à la fin, peut-être jusqu'au dernier match »