Le site de Tous les Supporters du Stade Malherbe Caen

Si l'on suit Caen depuis des années, c'est une question d'habitude. Le stress, la peur, l'excitation... Grâce, et parfois à cause de cette équipe, c'est quasiment l'assurance d'avoir des émotions !

Pour ce match, nous étions beaucoup à espérer un point. Et nous étions beaucoup à considérer que ce point serait celui du maintien ! Et bien la réponse est clairement négative se soir.

Caen a bel et bien pris un point à Lyon, mais les victoires de Nancy à Rennes, de Brest à Auxerre, de Monaco à Montpellier, de Nice contre Lorient, et le nul de Valenciennes à Marseille mettent le stade Malherbe dans une position délicate avant le dernier match de ce championnat surréaliste...

Dans la composition de Dumas, la seule surprise est la titularisation de Kandia Traoré, auteur d'une entrée salué par l'entraîneur bas-normand, au détriment de Niang.


Un début de match caennais très compliqué

Du côté lyonnais, durant la semaine précédante, les joueurs du Président Aulas avaient insisté sur l'importance de ce match. Nous étions donc en droit d'attendre un gros début de rencontre des joueurs du Rhône.

Dans une ambiance électrique, le début lyonnais est conforme à nos attentes.
Tout d'abord sur un centre-tir de Cissokho, flottant, et qui surprend Thébaux. Heureusement pour Caen, le ballon rebondit sur la barre transversale (4').

Lyon insiste, et met les caennais sous haute pression. Ainsi, Ederson tente sa chance d'une frappe tendue, qui passe très prés du but (10').

Caen tient le choc au courage, avec une abnégation sans faille, et un coeur immense.
Sur un nouveau corner, Lisandro, pourtant longtemps incertain, arme une frappe contrée par la défense caennaise, et sur le centre suivant, la tête de Cris frôle la cage de Thébaux (17').

La pression des hommes de Puel descend peu à peu... Caen arrive enfin à sortir des ballons proprement, pour gêner un peu plus une équipe lyonnaise que l'on a connu plus souveraine.

Caen réagit timidement, sur un déboulé côté de droit d'Hamouma, la reprise d'El Arabi s'envole dans les travées de Gerland (35').

Lyon réplique, et Lisandro se présente seul contre Thébaux. Le gardien, annoncé depuis ce matin du côté de Paris, sauve la patrie en s'interposant magistralement, en deux temps, devant le goleador argentin (36').

Sur un nouveau bon travail de Delgado, Lisandro remporte son duel face à Seube de la tête, mais la frappe de l'ancien buteur de Porto passe à quelques centimètres du but (39').


Caen résiste, et ne passe pas loin du bonheur


Lors du second acte, la pression olympienne reprends de son ampleur. Sur un gros travail de Lisandro Lopez, Delgado n'est pas loin de l'ouverture du score, mais la défense caennaise s'en sort collectivement (53').

Mais très vite, on se rend compte que les Caennais ont un bon coup à jouer. Car les lyonnais fatiguent, se heurtant inlassablement sur le mur normand.

Les occasions sont de plus en plus rares, et les malherbistes de plus en plus entreprenant offensivement, surtout à l'entrée de Niang.

Solidaires, combatifs, et avec un état d'esprit admirable, les joueurs de Dumas font la fierté de leurs supporters.

Et on est pas loin de l'extase, suite à un ballon habilement donné par Hamouma, El Arabi se retrouve seul face à Lloris. Mais le meilleur buteur caennais tergiverse, pour finalement décaler Hamouma, dont la reprise est sauvée sur sa ligne par un sauvetage invraisemblable de Cissokho (79').

Les espaces s'ouvrent enfin dans la défense locale, bien fébrile après le départ d'une partie du public lyonnais à 20 minutes de la fin du match.

Et c'est le petit M'Baye Niang qui manque l'occasion de l'ouverture du score, sur un nouveau contre rondement mené, mais le jeune caennais croise trop sa frappe (83').

La poussée lyonnaise de la fin de match est trop désordonnée pour donner lieu à de vraies occasions, bien contenues il est vrai par une défense très solide autour d'un Gregory Leca très rassurant.

Cependant, ce point est insuffisant dans la bataille pour le maintien, après une soirée qui nous aura réservé des résultats tout simplement invraisemblables !

Finalement, la réponse de ce championnat aura lieu à D'Ornano, qui sera sans doute plein pour LA finale de ce championnat, contre Marseille, qui n'aura plus rien à jouer, mais, on peut en être sur, ne fera rien pour sauver le stade Malherbe.

Une dernière soirée terriblement stressante pour tous.

Dans le même temps, Monaco recevra Lyon, qui n'a pas encore acquis sa troisième place, Nancy accueillera une formation Lensoise en pleine déconfiture, Brest recevra Toulouse qui est sauvée, et enfin Valenciennes et Nice se rencontreront dans le Nord.


Bref, les pronostics ne serviront à rien, tout pourra se passer dimanche prochain. Une seule certitude, une réponse finale sera donné à l'issue du match contre Marseille... On croise tous les doigts !