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Les médias français en feront leurs choux gras, Bordeaux aurait dû prendre l'avantage sur le but de Gouffran, non accordé par l'arbitre assistant de Monsieur Enjimi, et provoquant la grave blessure de l'ancien chouchou de D'Ornano.

Bien que très cruel pour les Bordelais, Caen se souviendra des nombreuses erreurs d'arbitrage dont il a été victime (Brest, Saint Etienne, Nice, entre autres...).
Dans la composition d'équipe de Dumas, on notera le retour de Tafforeau sur le flanc gauche de la défense, l'arrivée de Seube dans la charnière centrale, le retour de Marcq dans le onze type en compagnie de Yatabaré, dans un milieu de terrain renforcé.


L'opportunisme selon Traoré

Le début de match est rythmé. Suite à un débordement côté gauche, Modeste surgit au premier poteau mais Thébaux est à la parade. Ben Khalfallah se rappelle au bon souvenir de la Normandie, mais voit sa reprise contrée par la transversale normande, malgré un Thébaux couché, et son positionnement, à six mètres de la cage (7').

Sur le contre, El Arabi, dans la surface girondine, voit sa frappe détournée par Carrasso en corner.

Dans la minute suivante, l'immense Hamouma se joue de Ciani, pour offrir un caviar à Traoré, qui ne se fit pas prier pour ouvrir la marque, dans une ambiance glacée (0-1, 9').
Pourtant annoncé depuis quelques semaines sur le retour, les Bordelais sont gênés par l'organisation caennaise.

Bordeaux compte dès lors sur les coups de pieds arrêtés. Sur un corner, Fernando voit sa tête passer au dessus du but (13'). Modeste se montre dangereux sur un centre de Jussie (18'). Le bloc caennais ne rompt pas.

Alou Diarra, capitaine de l'équipe de France vainqueur du Brésil mercredi dernier, est repoussé en position préférentielle par une défense caennaise solidaire (25').


Et Caen n'est pas loin de faire le break, sur une nouvelle action de Hamouma, la tête de Traoré n'est pas cadrée (32'). Puis dans les arrêts de jeu de la première période, encore ce diable de Traoré s'essaie, mais est stoppé par Carrasso (45'+2).


Caen solidaire, Hamouma termine le travail

Le début de deuxième période repart sur le même scénario que précédemment : la possession du ballon pour Bordeaux, et les contres de Caen.

Enfin un scénario qui va connaître péripétie, sur un enchaînement de circonstances malheureuses : une mauvaise relance de Marcq, une frappe manquée de Plasil reprise avec réussite par Modeste, étant lui même couvert par Seube, en retard par rapport à ses coéquipiers. C'est donc l'égalisation bordelaise, Modeste disposant de Thébaux à bout portant (1-1, 49').

Bordeaux appuie alors sur l'accélérateur, et il faut un mental de guerriers pour les hommes de Dumas pour tenir le choc.

Sur deux corners aquitains, Tafforeau sauve la patrie, repoussant par deux fois le cuir sur la ligne (53',54'). Caen est en souffrance, et on ne donne pas cher de la peau du 17ème de Ligue 1, acculé par un adversaire en forme.

Sur un énième coup de pied arrêté, Sané ne cadre pas sa reprise (73').
La pression est de plus en plus insistante, mais Caen a semble-t-il retenu les conséquences de ses erreurs passées.

Laissant passer l'orage, les visiteurs vont se muer en parfait opportunistes. Sur un centre en première intention de Moulin, l'homme qui porte Malherbe sur ses épaules depuis quelques temps, Hamouma, trompe Carrasso d'une parfaite tête décroisée (1-2, 90').

Une victoire que l'on osait espérer dans la course au maintien, et qui demande une vraie confirmation cette fois ci face à un autre adversaire direct samedi prochain, Valenciennes. Caen revient dans le peloton des équipes se battant pour sa survie, et se positionne, il faut peut-être le souligner, à quatre points de son adversaire du soir.


Dans cette période pour le moins surprenante de nos Caennais, une confirmation contre les nordistes le week-end prochain à D'Ornano sera demandée, pour se donner de réelles ambitions dans ce championnat si serré. Qui l'aurait cru il y a quelques mois de ça ?