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Caen : le maintien en question
DÉTAILS
> Jeudi 5 mai 2011
> Lu : 1918 fois
 Après cette analyse, vous saurez tout sur la course au maintien. Elle sera principalement basée sur les statistiques et les mathématiques mais elle n’occultera en aucun cas l’aspect sportif et celui des séries. On considèrera que les équipes encore menacées sont : Brest, Valenciennes, Monaco, Auxerre, Caen, Nice et Nancy.

Par aurel
[Source: Ligue de Football Professionnel]

Un peu de statistiques

En football, les journalistes vont souvent à l’encontre de certaines vérités. Il en va de même pour les études de la course au maintien de la Ligue 1 2010-2011. Depuis plusieurs semaines, on lit week-end après week-end les mêmes analyses qui ne sont pas à blâmer, car sinon autant ne pas parler du championnat mais celles-ci manquent toujours un peu de réels fondements. C’est pourquoi, je vous propose dans cet article une vraie ultime analyse de la course au maintien, qui concerne Caen bien sûr ainsi que ses adversaires pour attirer votre attention sur certains détails et certaines statistiques qui auraient échappé à certains spécialistes ou qui n’auraient tout simplement pas été soulevées.

La première partie de notre étude va concerner le nombre d’équipes encore menacées par la course au maintien. Est-on dans un championnat unique dans l’histoire de la Ligue 1 ? L’homogénéité affichée dans le bas de tableau est-elle une première ? On se basera, pour faciliter les choses, sur la Ligue 1 à 20 clubs, c’est à dire le championnat tel qu’il existe depuis la saison 2002-2003.

A l’heure actuelle, savez-vous exactement combien d’équipes sont encore menacées de relégation en Ligue 1 ? D’un point de vu très formel, sachant qu’il reste 5 journées et donc 15 points encore en jeu, toute équipe qui ne dispose pas de 16 points de plus que le premier relégable est menacée. Et à ce petit jeu de calcul, Nancy étant au jour d’aujourd’hui le premier relégable en question avec 38 points, si l’on ajoute 16 points à leur total, on obtient 54 points, un total que le Stade Rennais, 5ème, n’a même pas encore atteint. De là à dire que Rennes est menacé, il y a un grand pas à franchir mais l’anecdote n’est pas si anodine pour illustrer combien notre championnat est homogène. A titre d’exemple, l’an passé à la même époque, toute équipe classée au-dessus de la 12ème place n’avait plus à craindre pour sa peau. Sept places d’écarts, avouez que nous vivons des championnats diamétralement opposés d’une saison à l’autre et qu’il est amusant de constater que le Stade Malherbe de Caen ne choisit pas très bien les saisons au cours desquelles il évolue au sein de l’élite. Dans le cadre de la saison dernière, le SMC serait déjà assuré de son ticket pour la saison suivante depuis belle lurette.

Pour les gens qui étudient le championnat avec attention, il n’aura échappé à personne que l’homogénéité entre les équipes brouille véritablement toutes les pistes. On parle souvent de la barre fatidique des 42 points pour se maintenir mais ce chiffre souvent cité par les journalistes n’est soutenu par aucun calcul probant. Surtout au regard des différents championnats qui viennent de se succéder. Lors des 8 dernières saison, on pouvait se maintenir en Ligue 1 avec :

- 38 points et une différence de buts de -19 en 2002-2003
- 38 points et une différence de buts de -21 en 2003-2004
- 42 points et une différence de buts de -23 en 2004-2005 (tout le monde connaît cette statistique n’est-ce pas ?)
- 33 points et une différence de buts de -25 en 2005-2006
- 39 points et une différence de buts de -14 en 2006-2007
- 40 points et une différence de buts de -8 en 2007-2008
- 37 points et une différence de buts de -6 en 2008-2009
- 32 points et une différence de buts de -22 la saison dernière

J’ai fait le calcul pour vous, la barre fatidique des 42 points sort d’on ne sait où puisqu’il a fallu en moyenne au moins 37 points (seulement) au compteur pour se maintenir en Ligue 1 depuis que la ligue compte 20 clubs.

Mieux encore pour vos têtes : si Caen se serait déjà maintenu à pareille époque l’an passé, il en aurait été de même au cours de six saisons sur les huit dernières disputées. Un manque de chance assurément, provoqué cette année par l’incapacité du groupe de tête à « écraser » les petits comme par le passé et par la présence d’Arles-Avignon, cancre historique, qui a relevé la barre du maintien en offrant des points supplémentaires aux équipes qui concourent pour la survie (même s’il est intéressant de dire que parmi ces équipes, seules Valenciennes a pour l’instant pris 6 points sur 6 face à la lanterne rouge--où en serait VA si la Ligue 1 avait connu un bon dernier moins moribond ?).

Une histoire de calendrier

Jusqu’à combien de points peut aller la lutte pour le maintien ?

Ce qui va suivre peut vous faire sourire mais le maintien pourrait très bien se jouer à 38 points cette saison. C’est le total de points que possède l’actuel premier relégable, Nancy, et qui matérialise la ligne de flottaison. Si Nancy venait à perdre ses cinq derniers matches (et que Lens derrière ne les rattrapait pas), c’est à ce chiffre que se résumerait le maintien cette saison. Si c’est peu probable que l’ASNL, une équipe tout de même affutée pour lutter, aille droit dans le mur pour clore sa fin de saison, cette dernière n’a en tout cas rien d’évident.

On entend dire tout autour de nous que le Stade Malherbe de Caen possède le pire calendrier de tous les prétendants à la survie, sous prétexte qu’on finit par le privilège de jouer successivement deux huitièmes de finalistes de la Ligue des Champions, Lyon et Marseille. Saviez-vous que Nancy allait jouer, comme nous, deux membres du top 4 d’ici la fin de saison ? En effet, le club de l’est se rendra à Paris après avoir affronté Lille à Marcel Picot samedi. Comme nous, il devra se rendre à Rennes et comme nous, il recevra une équipe lensoise (presque) condamnée. La seule différence notable : Nancy recevra Nice alors que Caen recevra Montpellier. Sachant que le MHSC ralentit en cette fin de saison et repose tranquillement au milieu de tableau, est-il un adversaire plus redoutable qu’une équipe niçoise, abattue par Caen samedi et qui jouera sa peau et même ses os face aux Lorrains ? Je me permets d’en douter.

Mais puisqu’on ne peut rien affirmer, passons et attaquons-nous au scénario extrême. Il est simple et il suppose que chaque équipe encore menacée s’impose à chaque fois. Je ne vous offre pas le calcul mais le maintien monte ainsi à 52 points, surréaliste mais mathématiquement réel.

Le psychologique plus que les mathématiques

Trêve de plaisanterie, j’entamais ce billet en soulignant que le sport n’est pas une science et que les calculs n’apportent que des indications abstraites. La question que j’aimerais soulever maintenant concerne l’ordre des matches et les matches eux-mêmes. En d’autre terme : est-ce un désavantage réel que de finir par Lyon et Marseille ? Vaut-il mieux rencontrer son adversaire pour le maintien directement ou l’éviter en cette fin de saison ?

Comme vous avez pu vous en rendre compte, je me suis beaucoup penché sur le cas de Nancy et c’est justifié. En tant que premier relégable, le club de Correa est l’équipe à observer puisqu’elle incarne la ligne de flottaison et parce que c’est une équipe qui n’a pas su décoller cette saison, qui sans se retrouver trop de fois relégables, a toujours senti le vent de la relégation souffler dans son dos et qui ne se retrouve pas 18ème par hasard aujourd’hui. Le président Rousselot l’avait peut-être deviné aussi en exprimant son désarroi suite à la défaite sochalienne : le maintien sera compliqué.

Imaginez que Nancy perde ses deux prochains matches, ce qui est très possible puisque ce seront le LOSC et Paris qui seront au menu (parmi les équipes de bas de tableau, Lille n’a cédé qu’à Monaco et le PSG que contre Auxerre et…Nancy), le club de la Lorraine pourrait accuser, en cas de scénario défavorable 5 ou 6 points de retard sur ceux qui le précèdent après la 35ème journée. Imaginez seulement que Caen batte Lens samedi et que Nancy soit défaite par Lille. Les Malherbistes compteraient 4 points d’avance et une différence de buts favorable : un trou. Que dis-je, à 4 journées du terme : un gouffre.

Alors à la question de savoir quand il est préférable de jouer les ogres du championnat, la réponse semble toute indiquée : en aucun cas au début du sprint final. Là où les adversaires peuvent avancer, ils risquent fortement de vous freiner, de vous faire prendre du retard. Et Dieu sait que le retard, à moins d’un mental de fer, ça vous plombe le moral. L’avantage de jouer Lyon et Marseille en fin de saison en sera un si le maintien est plié d’ici là. Et s’il ne l’est pas entièrement, on lâchera de toute façon ses dernières forces car il n’y aura plus rien derrière.

Si l’on considère que Lens n’a plus d’avenir dans l’élite, Caen n’affrontera pas de concurrent pour le maintien au cours des 5 dernières journées. Et c’est peut-être mieux comme ça, car les Caennais n’ont su prendre que 15 points sur 42 possibles lors de leurs rencontres face à leurs adversaires directs, le plus faible total des sept équipes engagées. Et que faut-il espérer des matches à six points à venir qui mettront nos adversaires les uns face aux autres ? Que doit-on attendre d’un Brest-Nice, d’un Valenciennes-Auxerre ou d’un Nancy-Nice ?

Deux réponses sont possibles, elles dépendent en fait de Caen et de son parcours final. Nous sommes avec Monaco, la seule équipe hors de la sphère des confrontations directes entre équipes en danger. Si jamais nous ne parvenons pas à avancer au classement, que l’on enchaine les résultats négatifs, on aura tout intérêt à souhaiter qu’une équipe soit abattue par toutes les autres car le danger serait que l’ensemble de nos adversaires se neutralisent, avancent donc lentement (mais sûrement) tandis que nous faisons du surplace. Disons qu’on aurait plus à gagner en voyant Brest puis Nancy l’emporter sur Nice, même si cela les fait nous dépasser au classement du moment que Nice reste derrière. Vous me suivez ? Oui ? Non ? De toute façon, j’en resterai là.


Pour ceux qui n’aimeraient pas les mathématiques et qui ne cautionneraient pas cet article, sachez que j’ai une solution payante et très simple à comprendre. Elle ne satisfera pas nos adversaires mais nous sublimer et gagner nos matches, voilà la solution la plus simple de l’équation. Le paradoxe, c’est qu’elle est aussi la plus compliquée.
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