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Dernier : L2 Bastia 2-1 Caen
18ème
22 pts
Reprise : 25 juin

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Résultats
Ligue 2 (2024/2025)
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Bastia-Caen 2-1T
Laval-Metz 2-3T
Lorient-Martig... 5-1T
Paris FC-Ajaccio 2-0T
Pau-Guingamp 1-3T
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Rodez-Clermont 1-1T
Troyes-Amiens 1-0T
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Stéphane Darbion
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Le Drakkar de Caen a failli couler!!!
DÉTAILS
> Samedi 12 mai 2007
> Lu : 2255 fois
 La trente-sixième journée du championnat de Ligue 2 était l’occasion attendue par tous pour éclaircir les positions à tous les étages. Relégations, maintiens, hier soir, des billets pour la Ligue 2 ou pour le National auraient pu être attribués. Il n’en fût rien. La combativité affichée par les équipes concernées par les derniers enjeux est telle cette saison que même jusqu’à l’ultime journée, Tours et Metz pourront demeurer les seules équipes définitivement fixées sur leur destin. En attendant, retour sur la 36ème journée de Ligue 2, avec l’ultime match de la saison disputé pour les Caennais à D’Ornano.
Scène de joie sur fond de ciel noir. La victoire est là, mais la fin de saison sera tragique...

Par aurel
[Source: LeMalherbiste.fr]

Ils étaient prévenus. Ils savaient. L’aventure, le chemin qu’ils avaient pris depuis la première journée, n’était qu’en partie le bon. A la 30ème journée, l’aiguillage les avait embarqués dans un monde qu’on appelle l’enfer, où tout espoir se consume, où la confiance se meurt, où l’union devient fragile. Durant 6 journées, les aventuriers Caennais s’étaient perdus dans une jungle de défaite et de matches nuls, côtoyant la peur, cherchant en vain le bon chemin. Hier soir, le Stade Malherbe de Caen utilisait sa dernière chance pour reprendre la bonne voie et fuir ce malheureux aiguillages.

Dans un stade archi comble et munis de leurs armures rouges et bleues, les Caennais devaient en découdre avec l’équipe de Reims. A quelques kilomètres de là, Amiens recevait Châteauroux, à de nombreux kilomètres de là, Strasbourg se déplaçait à Bastia. Jamais depuis une saison, les yeux n’avaient été aussi nombreux à être braqués sur la pelouse du Stade Michel D’Ornano, certains espérant l’échec des malherbistes, d’autres les soutenant de tous leurs cœurs. L’armada Caennaise menée par Lilian Compan, Samson et Gouffran savait que le seul calcul à faire n’était pas celui du nombre d’yeux braqués sur eux mais bien évidemment, le nombre de points à récolter, à savoir obligatoirement trois. Dans une ambiance surchauffée, les Caennais vers 20H25 comme il était prévu, entrèrent une dernière fois cette saison, peut-être une dernière fois en ligue 2, sur la pelouse du Stade Michel D’Ornano.


1ère Mi-Temps : Naufrage

Une énorme tension, devant un public chaud bouillant, le ballon au milieu du terrain, l’engagement est effectué, voilà le Stade Malherbe de Caen en rendez-vous officiel avec son destin. Dès le début, les Caennais tentent de se montrer dangereux, dans les têtes l’objectif « marquer vite pour se libérer vite » résonne autant que les chants des supporters. Sous l’impulsion d’un Gouffran en jambe, Caen déborde les Rémois et tente de jouer vite si bien que dès la 3ème minute, Yohan Gouffran réussit une belle frappe contrée en corner. Plus tard, c’est Reynald Lemaître, qui à la suite d’un beau mouvement, adresse une frappe que Tingry détourne en corner. Le stade entier chavire, Caen est sur la bonne voie…

« BBUUTTT !!! » C’est la folie à Amiens, l’équipe qui reçoit Châteauroux à la Licorne vient d’ouvrir le score par Raynier. Une délivrance pour tout un stade qui ne rêve plus qu’à une chose : la Ligue 1. Un trésor inespéré, un rêve si lointain. Un rêve qui à la suite de cette ouverture du score, ne se fait que plus réel. Amiens revient à égalité de point avec Caen et à 1 seul point de la seconde place détenue par Strasbourg, mené sur la pelouse de Bastia. L’incroyable épopée Amiénoise se poursuit…

D’autant que face aux coéquipiers de Seube et Hengbart, les Rémois menés par Fauré et Féret se montrent de plus en plus pressant. Ce match, tel une mer plate et calme, commence à être criblé d’icebergs. Reims tient tête à l’équipe Malherbiste et fait même plus que ça. Inévitablement, le drakkar heurte l’iceberg. Akouzar, après un superbe échange avec Fauré, hérite du ballon juste devant Sorbon. Les matelots Caennais sont en panique, dans une forêt de jambe, Akouzar ouvre le score (0-1, 33ème). La machine Caennaise est KO.
A D’Ornano, pour son dernier voyage, Caen vit un véritable naufrage. Comme si cela avait été écrit, Caen descend du podium. Amiens est virtuellement en position de promu. Et si l’on pensait que la situation ne pouvait être pire pour le Stade Malherbe, on s’en détrompe très vite. Peu après l’ouverture du score Rémoise, l’eau s’infiltre encore plus dans le navire malherbiste : Amiens double la mise face à Châteauroux par Sami et à Bastia, Mathlouthi égalise pour le Racing Club de Strasbourg. L’expulsion de Tourenne à cause d’un tacle violent sur Lemaître peu après le but rémois, est un rayon d’espoir bien trop pâle pour filtrer à travers les nuages qui s’amoncellent au-dessus du stade Michel D’Ornano.
De plus, la supériorité n’apporte qu’une possession de balle plus importante aux joueurs caennais, les occasions franches ont coulé après l’ouverture du score. A la mi-temps, seule la poupe du drakkar normand dépasse de l’eau. La situation est saisissante, une septième contreperformance d’affilée est en cours.

2ème Mi-Temps : Compan et Florentin maintiennent Caen à flot

« Chaque pas mène vers un résultat escompté ; l'espoir se mesure au degré de combativité. »
Fatou Diome


Après une pause de quinze minutes durant laquelle on peut imaginer le discours de Franck Dumas très musclé, les Caennais reviennent sur le terrain, avec une confiance très entamée. Leur seul atout ? Prouver que leur combativité est grande. Et le début de la seconde mi-temps n’est pas très évident pour le cœur des joueurs, Amiens assure en effet une victoire sur Châteauroux en triplant la mise par Raynier. Les quatrièmes de Ligue 2, dans leur antre de D’Ornano n’ont plus qu’une solution : vaincre à tous prix, vaincre plus que jamais…
Mais il était écrit que rien ne serait facile face à Reims, l’équipe de Grégory Proment, désireux de réaliser une meilleure seconde que sa première, manquée, prend l’eau. En effet, la Normandie a convié la pluie à cette fête aux allures si spéciales. Malherbe tente de prendre ses responsabilités en attaquant coûte que coûte. Julien Toudic, tout juste entré, se montre très vite dangereux mais sa frappe n’est pas cadrée. Reims reste bien en place, les attaques sous la pluie battante sont compliquées. Au fil que les secondes s’égrènent, le navire se remplit d’eau et s’enfonce. Caen est-il destiné à la Ligue 2 une fois encore ? Non. Pas cette fois, pas encore. Alors que Leca remonte, il passe la balle à Lemaître, sûrement le meilleur joueur sur la pelouse ce soir, qui tente sa chance. Tingry s’interpose une fois encore, le public se voit maudit, quand soudain, Florentin qui a bien surgît, récupère le ballon qu’il propulse avec force sous la barre des demi-finalistes de la Coupe de la Ligue, (1-1, 57ème).

Le public reprend espoir, le KOP se remet à chanter avec ferveur, les joueurs se félicitent mutuellement, c’est un grand soulagement pour tous. Ils viennent d’égaliser et de reprendre ainsi leur troisième place au bénéfice d’une différence de buts nettement meilleure que celle d’Amiens (+22 contre +12). Si ce but remet tout espoir en marche, il réveille également les hommes de Thierry Froger. Fauré tente de réagir en poussant ses adversaires à la faute et en priant ses coéquipiers de jouer devant. Reims est venu pour gagner, pas pour faire de la figuration. Caen qui joue pourtant à onze contre dix, ne parvient pas à totalement dominer. Malgré leur égalisation, la fragilité qu’ils affichent est saisissante.

Mais les grosses occasions de cette deuxième période sont à mettre au crédit des Rémois. Sur un coup-franc de N’Zigou, Planté se couche bien. Puis, peu après N’Zigou encore lui, hérite d’un bon ballon à la suite d’un centre de Fauré. Après un bon contrôle, il n’a qu’à armer sa frappe. Le voilà qui frappe. Planté s’interpose miraculeusement car Reims, sur cette énorme occasion aurait dû reprendre l’avantage. Mais le vent semble avoir tourné pour les Caennais, ayant emporté tout d’abord la pluie après l’égalisation et ayant ramené la réussite pour les Normands. La bagarre continue, la tornade rémoise, passée, Caen n’a plus qu’une vingtaine de minutes pour forcer le destin et poser à nouveau un pied parmi l’élite du football Français. Grandin déborde, on est à la soixante-quinzième minute de jeu, son centre trouve la tête d’un Lilian Compan invisible tout au long de la partie et étrangement seul sur ce coup. L’ex-stéphanois ne laisse pas la moindre chance à Tingry, Vincent Planté n’y croît tout d’abord pas mais s’écroule au sol pour manifester sa joie. Caen prend l’avantage, Caen a trouvé les ressources nécessaires (2-1, 76ème). Les voilà à présent 2ème de Ligue 2, devançant Strasbourg à la différence de but.

Et puisque cette soirée devait être indécise jusqu’au bout, Caen ne redevient dauphin que quelques secondes. Non, Reims n’égalise pas, mais Strasbourg aussi force le destin et marque par Bellaïd en toute fin de match pour s’impose 2-1 à Bastia. De même, Châteauroux réduit le score à Amiens. Faut-il y voir un signe ? Qu’importe.
Les caennais obtiennent une dernière occasion, un coup franc indirect dans la surface de réparation suite à une faute de main de Tingry. Mais la défense du Stade de Reims tient bon et repousse. La dernière percée de Toudic n’offre rien, si ce n’est un peu de cris dans les tribunes. Après une dernière frappe du côté rémois, l’arbitre siffle la fin du match. Une énorme clameur soulève D’Ornano. C’était inespéré, le drakkar fissuré du Stade Malherbe de Caen n’a finalement pas coulé. Les joueurs ont réussi leur levé de rideau à domicile. Florentin tout d’abord qui aura été dans tous les bons coups, puis Lilian Compan qui rappelle avec son but qu’une des qualités de l’attaquant est de savoir se faire oublier et de surgir au moment opportun. Son but, et il le sait, pèsera lourd lors du calcul final.

Les Caennais nous ont prouvé Vendredi Soir, qu’ils avaient du cœur et une énorme combativité. L’espoir est revenu, la Ligue 1 n’est pas encore là mais avec la victoire, l’essentiel est là. Le football est un sport, le football est un spectacle. Nous vivons cette année, un final véritablement dramatique. Caen, Amiens et Strasbourg offrent une magnifique lutte à tous les supporters. Et si des trois, c’est Caen qui semble le plus fragile ces derniers temps, chacune des équipes mérite sa place en Ligue 1 l’an prochain. Mais l’une des trois restera sur le carreau, comme c’est souvent le cas…

Reims est à peine parti qu’on se tourne déjà vers le prochain match. Lors de la 37ème journée, Caen ira à Istres qui n’a pas abandonné ses idées de maintien. L’histoire, comme celle d’il y a deux ans, voudra-t-elle que Istres entraîne Caen vers la défaite ou qu’à l’inverse ce soit le Stade Malherbe qui fasse descendre les Sudistes à l’échelon inférieur ? A suivre…

Les notes SMCaen.net (sur 10):

Planté (6.5)
Hengbart (7) - Leca (7) - Sorbon (5.5) Seube (6)
Gouffran (7) - Proment(5) - Lemaître (7.5) - Florentin (7)
Compan (6.5) - Samson (5.5)





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Merci à smcaen.fr pour l'extraction de ses photos.
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