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Hengbart en bon capitaine intérimaire revient d'Ajaccio avec un point dans ses valises.

Il y a des périodes où tout n'est pas parfait. En choisissant de s'appuyer sur un effectif qualitatif au détriment de la quantité, Franck Dumas doit faire face à une des conséquences : les pépins physiques. La première partie de saison s'est passée sans trop d'embûches ; seul Mazure en délicatesse perpétuelle avec ses muscles observait des périodes de repos. Depuis la reprise, c'est l'hécatombe. Successivement, Compan, Samson, Thiam, Mazure, Leca et Seube ont rejoint l'infirmerie. Aujourd'hui, c'est de nouveau le tandem Samson-Compan victimes d'une rechute qui manquent à l'appel.

Malgré ces tuiles, les résultats ne semblent pas en pâtir. Mais ce soir, ce sera le match où Dumas devra se passer du plus grand nombre de titulaires ou équivalents. On ne peut trouver meilleure aubaine pour tous les jeunes avides de temps de jeu. L'occasion est belle de jauger la qualité des éléments formés au club. Mais la tâche proposée n'est pas des plus aisée. Ajaccio encore pensionnaire de L1 la saison dernière dispose d'une groupe talentueux, malgré un parcours décevant parce qu'irrégulier. Le maintien obtenu, la montée envolée, Ajaccio veut bien finir et entend dès ce week-end face à Caen le mettre en application.

Dès la 1ème minute, les Corses donnent le ton et Scarpelli s'en va pour tromper Vincent Planté. La maladresse de l'attaquant pourtant en forme donne du répit à des Caennais cueillis à froid. Ils s'étaient promis de ne pas reproduire les mêmes erreurs qui ont émaillées les derniers déplacements : buts rapidement encaissés et trop nombreux. Le plan fut à deux doigts d'échouer...

Les Caennais ont de la retenue et peinent à rentrer dans la partie. La titularisation de Raineau au milieu, le choix d'une seule pointe Toudic expliquent les atermoiements malherbistes dans la construction et le placement. Ajaccio pour sa part tente mais ne se montre pas réellement dangereux. Les 45 premières minutes fades vont laisser place à une toute autre physionomie au retour des vestiaires.

Des espaces se créent, les deux équipes prennent davantage de risques, la partie insipide jusqu'ici prend une tournure plus enlevée et les jeunes caennais affichent plus d'assurance. Ils osent et prennent des initiatives à l'image d'un Quellier percutant.
Malgré l'emprise grandissante au fil des minutes, le dernier geste manque de précision, les choix dans la surface de vérité ne sont pas les plus judicieux. Cela rappelle quelque peu la belle partie livrée en Coupe à Reims où les jeunes caennais s'étaient montrés plus qu'à leur avantage. Caen n'avait pas passé le tour par manque de réalisme.


Malgré tous les efforts consentis en seconde mi-temps, le verrou corse ne saute pas. La défense malherbiste n'a quant à elle connu aucun souci, avec le Lemaître en arrière latéral et le suppléant de Thiam/Leca, Mustapha Traoré.


La meute des poursuivants se rapproche. Caen était la seule équipe avec Metz à évoluer hors de ses bases, les 3 équipes visibles du rétroviseur n'ont pas fléchi. Le Stade Malherbe aura bien besoin des retours de Seube, Compan et Samson pour accueillir Grenoble vendredi prochain. La lutte continue...