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Pas cher payé

"Beaucoup de déception. C'était un match heurté, avec beaucoup de fautes. Si l'arbitre avait sifflé penalty en début de rencontre ça nous aurait aidé. Mais j'ai envie de rester correct, j'ai pas envie d'accabler l'arbitre mais ça peut faire basculer les matches. Nous, de notre côté, on a manqué un peu de conviction", commentait Franck Dumas sitôt le coup de sifflet final sorti des poumons de M. Eric Poulat.

Le match nul concédé par le Stade Malherbe de Caen, toujours invaincu, fait surtout les affaires de Metz qui compte trois points d'avance avant la 12e journée. Caen attaquait pourtant le match par le bon bout et se montrait percutant. Dès la 8e minute, Compan était retenu par le maillot dans la surface de réparation héraultaise mais M. poulat laissait le jeu se poursuivre. Caen poussait et Deroin décochait une superbe frappe pied droit à ras de terre au-delà de la surface qui trouvait l'extérieur du montant de Jourdren (22e). Puis Lemaitre s'essayait à son tour à la frappe, sans plus de succès (35e). Montpellier pliait sans rompre et plaçait tout de même quelques contres dangereux.

En seconde période, la domination caennaise se poursuivait sans plus de réussite que lors de la première. C'était même le club de la famille Nicollin qui était tout proche de réaliser le hold-up parfait en fin de rencontre. Montano s'infiltrait dans la surface normande et décochait une frappe sur laquelle s'envolait parfaitement Vincent Planté. Il était dit que les buts des deux formations resteraient inviolés.


Caen se casse les dents

Les hommes de Franck Dumas ont raté l'occasion de talonner le leader messin en concédant le point du match nul devant Montpellier (0-0), lors du dernier match de la 11e journée. Pourtant, les Caennais auront tout tenté pour faire plier une défense héraultaise solidaire même si parfois elle usa de moyens répréhensibles. Ce résultat est en tout cas un bon point pour la formation de Domergue toujours à la recherche du déclic. Quant aux Caennais, ils conservent tout de même leur place de dauphin, à trois longueurs de Metz.

Les Caennais ont tenté, en vain.Les Caennais ont tenté, en vain.
Encore une histoire de pénalty. Ce week-end aura décidément déclenché les polémiques en France à propos de l'arbitrage, que ce soit lors du derby OL-Saint-Etienne ou à Bollaert dimanche à l'occasion de Lens-OM. Et pour conclure, le stade Michel D'ornano a eu droit aussi à son affaire qui fera couler pas mal d'encre sur les gazettes normandes. Contrairement à ce qui s'est produit à Lens avec la simulation de Hilton, l'arbitre de ce Caen-Montpellier, dernière rencontre de la 11e journée de Ligue 2, a oublié de siffler un pénalty sur une action asses limpide.

A la demi-heure de jeu, Lilian Compan était de nouveau agrippé par le maillot dans la surface de réparation. Eric Poulat ne bronchait pas comme à la 8e minute sur une action quasi-similaire. Le public de Michel D'Ornano ne pouvait alors que siffler l'homme en noir. Dans la foulée, le coup franc de Deroin portait lui aussi à confusion, le ballon étant visiblement détourné par une main adverse. La bronca ne faisait que s'amplifier. Difficile alors de ne pas mentionner ces faits de jeu mais difficile aussi de résumer cette rencontre à cette seule interprétation du directeur de jeu.

Montpellier rate le hold-up

Les Caennais, grands dominateurs des débats, auront eu à de multiples reprises l'occasion de faire trembler les filets montpelliérains à l'image de ce nouveau tir de Deroin qui heurta le montant droit (22e), et celui de Lemaître détourné en corner (35e) ou encore ce sauvetage de N'Gambi sur sa ligne (57e). Les hommes de Domergue tenaient bon face à un jeu normand fidèle à sa réputation, où redoublements de passes et utilisation de toute la largeur du terrain en sont la marque de fabrique. Un jeu toujours agréable à voir mais cette fois-ci sans réussite.

Pire, les protégés de Loulou Nicollin auraient pu réussir le hold-up parfait dans les dernières respirations de ce match. Ainsi, le Colombien Montano (83e, 85e) et Yachir (88e) étaient tout près de tromper Plestan(Planté, ndlr). On imagine alors la sortie de Monsieur Poulat au coup de sifflet final avec 1-0 pour les visiteurs.

Mais c'est bien sur un score vierge, et après quelque accolades, que tous les acteurs regagnèrent les vestiaires. Les Montpelliérains avec la satisfaction d'un point ramené chez une grosse cylindrée du championnat après la victoire devant Dijon (3-0) et des Caennais qui regretteront évidemment les jugements d'Eric Poulat mais paraît-il, tout cela s'équilibre sur une saison...


Caen aurait pu obtenir trois penalties mais a dû se contenter d'un 0-0 face à Montpellier, lundi, en clôture de la 11e journée de Ligue 2. Caen est maintenant à 3 points du leader Metz.

Le SM Caen et une bonne partie des 14.729 spectateurs présents lundi soir au stade Michel-d'Ornano peuvent éprouver un sentiment de frustration. Le dernier match de la 11e journée de Ligue aurait dû valoir trois points aux locaux, qui n'avaient jusque là été neutralisés qu'une fois en cinq parties à domicile.

A trois reprises, Eric Poulat, l'arbitre de la rencontre, aurait pu leur accorder un penalty assez évident. Une première fois à la 8e minute, lorsque le bras de N'Gambi a retenu le maillot de Compan, sur le point de reprendre un service venu de la droite face au but, à bout portant. Une seconde fois à la demi-heure, lorsque Compan, très en vue, a encore été victime d'un tirage de maillot, alors qu'il se retournait pour frapper en pivot, à l'entrée de la surface montpelliéraine. Monsieur Poulat a bien vu l'obstruction, sanctionné par un coup franc, dévié par une main en pleine surface...

"Oui, on m'a tiré le maillot, ça valait deux penalties" , a admis Compan, sans rancœur, à la mi-temps. "Il y en a eu trop (des penalties) ces derniers temps et ils (les arbitres) n'ont pas envie ce soir..."

L'attaquant du Stade Malherbe a aussi bien résumé la physionomie de la partie en expliquant un premier quart d'acclimatation à cause d'une quinzaine sans compétition, puis un jeu reposant "sur de bonnes bases". Ce fût vrai aussi en seconde période, cependant moins intéressante à voir en raison de fautes qui se son multipliées (sept avertissements en tout).

Autrement, on retiendra le tir croisé de Compan qui toucha la base du montant droit de Jourdren (22e minute), la contre-attaque de Compan -encore lui!- qui poussa le portier de Montpellier à une sortie hasardeuse (68e), ou la belle séquence collective autour de la défense montpelliéraine, que Malm faillit conclure par un but de la tête contre son camp (58e).

Mais pour finir, Montpellier qui aurait pu réussir le coup parfait à la 89e minute, sur un caviar de Delaye pour Yachir. Pourtant sans pression, Yachir manqua la lucarne qu'il cherchait, ajoutant son échec à la longue liste des tirs non-cadrés héraultais.


Caen freiné par Montpellier

Caen reste la seule équipe invaincue de Ligue 2. Son portier, Vincent Planté, n'a pris aucun but en cinq matches disputés à Michel-d'Ornano mais les Normands concèdent trop de matches nuls pour tenir tête au leader messin. Lundi soir, les pensionnaires du Stade Malherbe ont, pour la cinquième cette saison, été contraints au partage des points (0-0). La faute à une équipe de Montpellier solide défensivement et qui refait peu à peu son retard au classement après un début d'exercice catastrophique. Si les protégés de Franck Dumas ont dominé l'intégralité de la première période, méritant notamment d'ouvrir le score à plusieurs reprises, les joueurs héraultais auraient pu, à leur tour, en toute fin de match, s'adjuger les trois points. Ce score de parité permet au FC Metz, le leader, de conserver une marge de sécurité de trois unités.