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C'est lorsqu'elles sont absentes qu'on se rend compte de l'impact que ces personnes ont dans le groupe. Le capitaine Nicolas Seube et son abbatage habituel ont manqué sur le flanc gauche, si bien que Dumas y a fait joué Gouffran en fin de match pour que le danger soit aussi présent sur ce coté. Sébastien Mazure doit pester au regard des actions qu'il se remémore. Ah, si Titi, l'homme de la dernière passe avait pu participer au combat... ses incessants appels en profondeurs auraient pu être récompensés par une passe décisive lumineuse tant attendue. Et que dire de Lilian Compan et ses 4 buts au compteur ! Les Malherbistes n'auraient pas été contre ajouter un grain d'opportunisme dans une partie où il a manqué de la justesse dans le dernier geste.

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Mais au final, est-ce que celà aurait changé quelque chose au résultat d'hier ? Pas sûr. Il faut bien admettre que malgré ces absences, les Caennais se sont plutôt bien comportés. Face à une équipe extrêmement bien regroupée et disciplinée avec deux lignes de 5 puis 4 joueurs, les espaces furent assez rares. Le premier acte est assez équilibré, les Messins ont fait preuve de beaucoup d'envie et dominent même les duels pendant la première demi-heure. Ils sont récompensés (ou presque) de leur bonne entame de match avec un Vincent Planté surpris par une volée lobée d'Obraniak qui s'échoue sur la barre transversale (3e). Le nouveau défenseur Lemaître s'essuie le front 13 minutes plus tard, après avoir délaissé son coté gauche pour revenir inutilement porter son aide au centre, Agouazzi décalé parfaitement et du coup seul vendange une occasion en or en envoyant le cuir nettement au dessus des cages malherbistes.


Caen bousculé dans l'attaque du ballon et pressé très haut par des Grenat inspiré par le match Le Havre-Caen tarde à reprendre le dessus devant ses supporters. Mazure privé de ballon décroche de plus en plus et sur une ouverture de Leca, il déborde et centre pour Samson trop court. Sorbon monté aux avants postes voit sa reprise contrée par une forêt de jambes aussi dense que l'Amazonie. Monsieur Lecellier porte le sifflet à la bouche et renvoie les 22 acteurs au vestiaire où De Taddeo peut être satisfait du système concocté face à "la meilleure équipe que l'on ait rencontrée". Metz a surpris dans la conservation du ballon et la phase de construction. Malgré le nombre important de changements dans l'effectif par rapport à la saison précédente, ça ne se ressentait pas depuis les tribunes : les Grenats se trouvaient les yeux fermés et ont énormément gêné les phases défensives caennaises.

Moins bien physiquement en première période, les Caennais vont rectifier le tir, à l'image d'un Gouffran peu en vue jusque là, mais omniprésent en seconde pour forcer le verrou messin. Au fur et à mesure, les Messins reculent, ce qui a le don de remotiver leurs adversaires. Caen fait littéralement le siège des 45 mètres visiteurs. Proment et Florentin enchaînent les coup de pieds arrêtés ; aucun essai ne fut malheureusement transformés. Certains auraient mérité de l'être. Les occasions sont de plus en plus nombreuses, mais les choix jamais bons. Illustration avec Florentinn bien décalé coté droit, il amortit difficilement du gauche et aurait pu servir Mazure lancé à pleine vitesse en profondeur, mais il a préféré frapper... dans les nuages. Grandin entré à 20 minutes de la fin n'a pu s'exprimer mis à part en toute fin de rencontre sur remise de Gouffran suivie d'une frappe écrasée facilement captée par Marichez (78e). Caen est monté en régime, Metz a baissé le pied et n'a plus été dangereux, mais celà n'a pas suffit. Le nul arrange plutôt les Messin qui tiennent leurs adversaires à distance cheux eux.

Metz reste devant à un point du Stade Malherbe. Grenoble aura l'occasion ce soir de coiffer tout ce beau monde pour s'emparer de cette première place tant convoitée. Après avoir enchaîné 3 victoires d'affilées, ce coup d'arrêt va obliger les Normands à aller récupérer ces points perdus à l'extérieur, qui les mènera chez le promu niortais à la prochaine journée. Attention toutefois, Niort est le meilleur promu et habitué de la Ligue 2... Caen reste invaincu, mais est freiné dans son élan.



Les notes SMCaen.net (sur 10):

Planté (5)
Hengbart (6) - Thiam (6) - Sorbon (6) Lemaître (5)
Gouffran (6) - Proment (6.5) - Leca (5) - Florentin (5.5)
Samson (5.5) - Mazure (6)